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ACTUALITES


Projections

Nous sommes heureux de vous annoncer que, aprés avoir faire une première série de projection de « La Belle d’Occident, en quête de l’Indochine d’hier et d’aujourd’hui » de Natacha CYRULNIK en octobre 2023 au Vietnam, nous commençons à organiser des projections en France. Pour l’instant, sont programmées:
- le 13 février 2024 à 14h à Aix-en-Provence, aux Anom, Archives Nationales des Outre-mer
- le 20 mars 2024 à 10h à Paris, salle Leon Vandermerch à l’Université Paris Cité, dans le cadre du séminaire d’Éric Guérassimoff
- le 9 avril 2024 à 16h15 à Marseille, à l’Université du Temps libre.
Au plaisir de vous y croiser

"La belle d'occident, en quête de l'Indochine d'hier et d'aujourd'hui" (47', 2023), réalisé par Natacha Cyrulnik, est un documentaire inspiré d'un livre qui vient d'être traduit par NGUYEN Phuong Ngoc "la belle d'occident" de Huynh Thi Bao Hoa, qui raconte une histoire d'amour entre un indochinois et une française durant la guerre de 14 - 18, période et lien entre ces deux pays qui est peu documentée et pour laquelle ce livre offre des hypothèses de recherche. Il a été mis en oeuvre dans le cadre de l'ANR Coolibrokers 2021-2023, grâce au soutien du CNRS Images, du Ministére de la Culture et de l'UMR Prism.


Tournages

Nous sommes en train de mettre en oeuvre de nouveaux volets de notre série "Sortir de la carte postale" sur la vie au quotidien des sites touristiques.

Déjà le premier volet sur l'ombrière sur le vieux port ("sortir de la carte postale #1, L'ombrière, Marseille" de Natacha Cyrulnik (2020, 10')) et le deuxième sur le vallon des Auffes ("Sortir de la carte postale #2, le vallon des Auffes, Marseille" de Natacha Cyrulnik (2021, 11')) existent pour ce qui concerne la ville de Marseille.

Le premier volet sur le quartier de l'ile à Martigues ("Sortir de la carte postale #3 - L'île, Martigues") existe aussi.

Et nous avons réalisé un quatriéme volet de cette série sur l'olivier en Provence qui est projeté jusqu'à décembre 2024 au musée de Salagon à Mane : "Sortir de la carte postale #4 - L'olivier, Provence.

Nous avons tourné le 3e volet sur Marseille sur l'esplanade du Mucem ("Sortir de la carte postale #5 - L'esplanade du Mucem, Marseille) et un 2e sur Martigues du coté des Laurons ("Sortir de la carte postale #6 - Ponteau et les Laurons, Martigues) qui sont en post-production actuellement.

L'idée de cette série consiste à aller dans dans ce nouveaux espaces stigmatisés que sont les lieux touristiques cette fois (après avoir tourné notamment durant 15 ans dans différentes cités), pour rendre sensible de manière plus anthropologique la manière de vivre au quotidien dans ces territoires. Ainsi cette série de films documentaires courts (environ 10') témoigne de cela. Des images vides (tournées pendant le premier confinement notamment), aux images surchargées de touristes, jusqu'à celles des habitants, une approche sensible de ces lieux permet aux spectateurs de mieux comprendre ces villes.

Déjà les villes de Marseille et de Martigues nous soutiennent dans cette proposition originale qui questionne le tourisme. Nous sommes en train de prolonger cette série vers d'autres villes, voir d'autres pays... Cette série devrait s'ouvrir à d'autres territoires encore.

Dans le même temps, des articles commencent à être publiés au sujet de cette série :

• Cyrulnik Natacha, 2022, « To identify the evolution of tourism practices in a sensitive way throught documentary », in « Urban Tourism, viral Society and the impact of the covid-19 Pandemic », IGI Global (USA), September 2022.

• Cyrulnik Natacha, 2020, « Documentary narrative for a new understanding of a stigmatized public space », in " Arte pública para a comunicação turística", dir. Pedro Andrade & Mário Caeiro, Revista Lusófona de Estudos Culturais / Lusophone Journal of Cultural Studies, vol. 7, n. 1, Universidade de Minho (Portugal), Juin 2020, ISSN 2184-0458 | e-ISSN 2183-0886.

Livres

Dans le prolongement des expériences artistiques au cinéma menées auparavant, et dans la lignée de l'ouvrage "Qu'est-ce que l'éducation artistique au cinéma?", Natacha Cyrulnik intervient en tant que réalisatrice et que chercheuse pour prendre du recul sur de nouvelles expérimentations menées en Ile-de France en partenariat avec les dispositif Passeurs d'images et Benoit Labourdette Production, dans le cadre de la recherche-action sur l'éducation aux images 2.1 menée avec ces partenaires. Elle se prolongera donc à travers d'autres publications dans les deux ans qui suivent.

Pour finir, l'ouvrage coordonné par Natacha Cyrulnik sur "Les interactions des métiers du cinéma, communiquer pour créer un film" est sorti en Juin 2021, édité aux Presses Universitaires de Provence, Aix-en-Provence, Aix-Marseille Université et CNRS.

Au plaisir de vous croiser à ces occasions !

LA COMPAGNIE

Le principal de l’activité de La Compagnie des Embruns est la réalisation de documentaires de création. Après avoir participé à la création de spectacles de théâtre, son orientation actuelle est plutôt audiovisuelle, et sous plusieurs formes. La réalisation audiovisuelle est expérimentée par le biais de la production de documentaires, mais aussi au moyen de toutes actions de sensibilisations audiovisuelles. Que ce soit des ateliers pour découvrir la réalisation de films ou tout simplement pour expérimenter des images, ces actions de pédagogies audiovisuelles développent particulièrement une sensibilité documentaire pour favoriser une approche du monde qui nous entoure à travers ce que l’on appelle le cinéma du réel.

Le lien entre documentaire et apprentissage est présent dès l’origine du mot «documentaire». Selon Le dictionnaire de la langue française Le Robert, le mot "documentaire", du latin «documentum» veut dire «exemple, modèle, leçon, enseignement, démonstration».

C’est justement pour poursuivre cette réflexion que La Compagnie des Embruns, et Natacha Cyrulnik sa directrice artistique, ont choisi de développer plus particulièrement ces dernières années la production de documentaires de création. Cette réflexion liant documentaire à apprentissage a donné naissance à de nombreux films.
La logique à travers l’ensemble des productions réalisées depuis 1996, aussi bien en théâtre qu’en audiovisuel, tourne autour des relations humaines. Celles-ci sont palpables dans le contenu d’une création, comme une première mise en scène à partir d’une adaptation d’un texte de Paul Watzlawick qui a révolutionné les sciences humaines, par exemple. Elles peuvent l’être aussi dans la méthode pour aborder un documentaire, à travers les liens qui se tissent entre le réalisateur, l’acteur (ou celui qui est devant la caméra) et le spectateur. S’il devait y avoir un fil conducteur dans l’ensemble des créations menées par la Compagnie des Embruns, une recherche du côté des relations humaines pourrait en être le résumé, tout comme la volonté de questionner les manières de représenter un territoire: que ce soit les cités, les liens entre la France et l'Algérie ou les sites tourstiques comme en attestent nos dernières séries mises en oeuvre.
La liste des productions de La Compagnie des Embruns qui va suivre témoigne des différentes manière d’interpréter cela.

La Compagnie des Embruns est une association loi de 1901, déclarée depuis décembre 1996, qui a pour but de «favoriser la conception et la réalisation de projets culturels et/ou urbain au moyen de toute action de sensibilisation, d’expérimentation, de création et de formation».


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